"je n'ai pas besoin des hommes"
"les hommes sont des ordures"
"je peux tout faire par moi-même"
"le patriarcat oppresse les femmes"
Vous allez sans doute penser le contraire, mais le féminisme se transforme en une boîte à haine.
Pourtant, il vous ment quand il vous dit que la différence de salaire homme/femme n’est dû qu’à notre genre ; il fait croire aux femmes qu'elles peuvent se transformer en le pire des hommes que l’histoire ait connu, en oubliant de préciser que peu de personnes sont mauvaises ; il vous ment sur la promiscuité sexuelle et ses implications réelles, il veut vous faire croire que les choix et les actes n’ont pas de conséquences et que seul le plaisir immédiat compte ; il détourne la logique et les statistiques scientifiques afin d’inventer et de véhiculer clichés et tabous.
Oui, cette niche du féminisme est un sujet qui mérite inquiétude, car ses positions radicales envahissent l’espace public et l’éducation. En ce moment même, des quotas apparaissent dans le monde du travail pour dénigrer les compétences au profit du genre, comme si tout le monde était interchangeable, comme des robots ayant les mêmes particularités ; les relations amoureuses se dégradent par des généralisations trompeuses ; de plus en plus de familles monoparentales voient le jour, avec toutes leurs implications ; des « experts » sans formation ni légitimité s’occupent de l’éducation sexuelle des élèves et en parlent de manière orientée, sans neutralité, certains allant même jusqu’à dire aux enfants de ne pas en parler à leurs parents. C’est bien connu, les parents ne s’intéressent pas à l’avenir et au bien-être de leurs enfants…
Ce mouvement dans le mouvement, radical et sexiste, prend de l’ampleur et devient une mode. Et sous couvert d’une définition qui semble admirable, l’égalité homme/femme, il arrive au fantasme de créer plus de mal que de bien dans quelques domaines. Privilégier une communauté plutôt que tous les individus, empêcher ou disqualifier sans preuve toute critique, inventer le "pourquoi" sans jamais l'expliquer, rendre honteux un sujet qui ne dérange qu'eux, sont autant d'exemples de méthodologies qui ont déjà sévi dans notre histoire et qui n'ont jamais rien donné de bon.
L’égalité n’est pas l’égalité que quand ça nous profite. Si vous êtes pour l’égalité, vous êtes pour l’égalité des chances et non l’égalité des résultats. Il y a des manquements dans notre "civilisation occidentale", mais cela ne justifie que difficilement le mensonge et l'incitation à l'animosité. L’équilibre, que nos ancêtres ont construit et que nous continuons à améliorer, s'en trouve menacé par un objectif, conscient ou non, de retourner à l'époque de pierre intellectuelle.
Un extrême peut en cacher un autre
Ces mouvements créent leurs "homologues inverses". Comme une sorte de réaction à l'action, provoquée par l'univers dans sa demande d'équilibre. Divers mouvements masculinistes se forment depuis quelques années, en réponse aux idéologies trop prégnantes.
Certains de ces mouvements, comme les "redpill", adoptent une analogie au film Matrix. Si vous prenez la pilule bleue, vous suivez le cours de votre vie en restant aveugle, si vous prenez la pilule rouge, vous serez enfin "éveillé", prêt à devenir un "homme de haute valeur", un mâle alpha que les femmes doivent se partager, ou pleurer sur votre sort, les femmes n'aimant que la beauté et l'argent.
Si certains principes sont corroborés par la science et permettent de se rendre compte des soucis présents sur le marché des rencontres, de nouvelles dérives créent des raccourcis et influencent des personnes à vivre mal leur condition, ce qui poussera sans doute quelques-uns à devenir comme ceux qu'ils critiquent ou pire, un homme qui perd pied dans sa logique, s'auto-piégeant d'émotions, s'empressant de faire de la femme son unique ennemi. Comme son homologue féminin, son narcissisme l'empêche de voir qu'il a un problème avec ça, et s'il est pervers, il peut vous faire croire que vous êtes responsable de son malheur.
Les "incels", pour "célibataires involontaires", sont perçus comme des "hommes frustrés et associables". C'est un défaut d'interprétation de définition car leur condition ne les rend que très rarement aigris, mais il existe des cas d'hommes où l'incompréhension de la situation est trop grande, tellement perturbés par ces idéologies qu'ils en arrivent à faire du mal physiquement aux autres. La proportion d'hommes de moins de 30 ans vierges ou n'ayant pas eu de rapport sexuel depuis plus d'un an est en augmentation sur les dernières décennies (1 homme sur 3 aujourd'hui). L'actuel marché des rencontres est en train de créer un être redoutable : le jeune mâle en perdition.
A toutes fins utiles
Les mouvements militants sont importants, mais certaines idées pourraient faire croire que les hommes et les femmes ne sont pas fait pour vivre ensemble, pourtant l'histoire de l'humanité nous prouve le contraire. Nous ne pouvons pas nous passer des uns et des autres, à part si nous souhaitons annihiler le système qui nous a fait naître.
Une part importante du problème provient des réseaux sociaux, et si vous êtes sur une application de rencontres, reprenez vos esprits, désinstallez la. Vous savez que, comme vous, ces personnes sont sur cette appli pour une bonne raison, trouver de l'attention, qu'elle soit émotionnelle et/ou sexuelle. Vous savez d'avance que l'un d'entre vous va chercher à créer des liens de cette relation, peut-être voulue éphémère à l'origine. Il va venir un moment où l'un de vous va vouloir plus, vous savez tout ça. Si vous restez sur ces applis, vos exigences vont grimper, les possibilités se réduiront, vous vivrez à réclamer votre dose d'attention. Ces applis nous permettent de récupérer beaucoup de données qui mettent en évidence la tristesse dans les tendances des comportements. Si vous êtes accro ou que vous cherchez des réponses, on peut en parler, il y a beaucoup à dire sur le sujet qui peut vous aider.
Laissez vous le temps de vous découvrir, vous êtes des animaux comme les autres.
Propagande antiféministe
Il ne suffit pas de donner des gants de boxe à quelqu'un pour en faire un boxeur.
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